LHASSA

 

LHASSA

La capitale du Tibet (alt. 3 650 m) occupe le fond d’une vallée entourée de montagnes qui s’élèvent à plus de 5 000 m.

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La mousson y parvient de manière atténuée et explique que le climat n’y soit finalement pas très rude, avec un ensoleillement important. Elle compte environ 250 000 habitants, parmi lesquels un nombre toujours plus élevé de Chinois d’origine Han, ce qui pose des problèmes et des tensions. Les travaux d’urbanisme entrepris dans les années 90 et poursuivis depuis ont entrainé, hélas, la destruction de la plupart des vieux quartiers (voir ci-dessous par exemple l’esplanade et la rue de Beijing au pied du Potala) pour faire place à des bâtiments standardisés de médiocre qualité.

Le centre historique a quant à lui fait l’objet d’une restau-ration de grande ampleur, elle aussi très critiquée.

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Le POTALA

Perché sur une colline, le palais du Potala est l’édifice le plus monumental du Tibet. Haut de 12 étages et comportant un millier de pièces, il a été transformé en musée depuis le départ de l’actuel dalaï-lama en exil, en 1959. Il se compose de 2 parties: le Palais blanc édifié en 1645 et le Palais rouge terminé en 1693. La visite est très règlementée: 1 heure max. et pas de photos après la première terrasse. De cette dernière, la vue sur la vallée est superbe.

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Le Barkhor

Au coeur de la vieille ville, le Barkhor (composé du Jokhang et de quelques pâtés de maisons à l’arrière) est le « quartier » le mieux préservé et le plus plus animé aussi. Une rue circulaire en fait le tour et sert de chemin de circumambulation aux pèlerins (la Kora).

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 Le temple du JOKHANG

Le temple du Jokhang est le centre spirituel de Lhassa. Pendant que les uns se prosternent devant l’entrée du temple (nous le voyons ci-dessous de la terrasse d’un café)…

… d’autres tournent, tournent, tournent (rituel en place depuis le VII-ème s.), à pied ou … autrement, le moulin à prières à la main. D’autres encore, les plus zélés ou les plus fêlés – c’est selon -, choisissent une forme de prosternation/reptation: 5 ou 6 pas, on s’arrête, on lève les bras en les joignant pour aussitôt s’allonger de tout son long, puis on recommence et on progresse – assez lentement – comme cela sur des kilomètres, des dizaines voire des centaines (!?!?). La plupart, il faut bien le dire, papotent en tournant…

Photos suivantes: la circumambulation autour du Potala (car on tourne également autour du palais et de bien d’autres endroits encore…), le musée de Lhassa, le Norbulingla (le palais d’été des Dalaï lama), le temple de Ramoche, quelques photos prises dans des quartiers moins touristiques, une fabrique de tapis (nous en avons ramené un!) et enfin la mosquée de Lhassa.

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LES MONASTERES DE DREPUNG ET DE SERA

Le monastère de Drepung, à 8 km de Lhassa, fut le plus grand centre universitaire religieux des Gelugpe et a compté jusqu’à 8 000 moines; il en reste aujourd’hui 400 environ. La grande salle d’assemblée est la pièce maîtresse du monastère, les anciennes cuisines sont impressionnantes. Vue spectaculaire de la terrasse sur la vallée.

Le monastère de Sera (600 moines actuellement contre 7 000 auparavant) est situé à 5 km au nord de la ville. Il a beaucoup souffert durant la Révolution culturelle et s’est retrouvé en première ligne lors des émeutes anti-chinoises de la fin du siècle dernier. Les débats dialectiques au cours desquels les moines opposent leurs arguments de façon bruyante et théâtrale attirent la foule des touristes.

 

Enfin, avant de quitter Lhassa et prendre en voiture la route du sud-ouest, quelques derniers gros plans de pèlerins.